Notre séjour se déroule tranquillement sur les rives ensoleillées de Djibouti.
Pour Lilie la pression monte tranquillement car elle vient d'apprendre qu'elle se fait inspecter à la mi-mars avec sa classe de cp. Beaucoup de travail en perspective......
Pour moi , elle reste stable ( la pression) ...Vendredi dernier j'ai eu la chance de participer au 21ème semi-marathon international de Djibouti...tout un programme pour finalement pas grand chose. L'organisation n'a vraiment rien à voir avec celle que l'on connaît en France. Au programme deux boucles de 10kms environ (21,100km pour les puristes). Le premier tour reste à peu près normal hormis les quelques crachats ici et là. Les policiers , enfin les gens en tenue similaire avec une casquette et des tongs réussissent tant bien que mal à contenir la foule. Lorsque l'on attaque le 2ème tour, la folie africaine prend le relais. Les hommes de loi qui étaient là tous les 20 m ont disparu, et il reste la population, quelques personnes de la sécurité pour assurer un semblant de discipline au passage des coureurs. Bien sûr il faut préciser qu'il n'y a plus d'eau car la foule s'est jétée dessus. Sans eau... c'est dur sous la chaleur africaine. Les gens marchent ou jouent sur le parcours dos à la course bien sûr. Après avoir adroitement éviter les quelques crachats et les pierres de certains béligérants , j'ai pû entendre les très nombreux encouragements des enfants tel que "Allez le blanc", "Allez champion" "Vas-y vite monsieur" "Cours plus vite monsieur" "Sale phacochère"(là j'ai pas compris...) "Bon courage" "Plus vite" "Allez la france" !!!!
Voilà ce qu'on peut vivre lors d'une course internationale à Djibouti. Les meilleures équipes nationales étaient bien sûr présentent comme l'équipe du Kenya , d'Ethiopie et du Zimbabwé, de Tanzanie et accessoirement celle de Djibouti. Le meilleur de l'après-midi fût à l'arrivée. Il a littéralement fallu pousser les curieux pour rentrer dans le "Stade National Hassan Gouled" et terminer ainsi cette curieuse course. Terminer , bien grand mot car la ligne mettant fin à nos souffrances n'était bien sûr pas indiquée, rien , "Ra-laS". Personne pour nous dire ok c'est fini , rien ...même pas une petite banderole ...je sais pas moi un petit drapeau, un mouchoir même, rien et je ne parle pas de l'eau à l'arrivée car il n'y en avait pas non plus ...Bref , une belle expérience, une de plus au pays des cannes de serin ....