jeudi 31 juillet 2008
Apologie d'une journée Djiboutienne…
Quelques jours en arrière, il m'a été donné grâce à l'aide de dieu (et oui je mis suis m'y aussi) de vivre une journée haute en couleur. Une journée dont vous vous rappellerais toute votre vie une journée extraordinaire…..
Un long transit au départ de Djibouti harbour direction O'bock dans le nord du pays vers 03h00 du matin. Après avoir déjoué avec grâce et malice les mystères de la navigation Africaine retour sur le plancher des vaches ou plutôt des cabris et autres dromadaires vers 10HOO. Dès lors ma mission était simple : récupérer enfin ce bon vieux Lada Niva qui célébra avec ses atouts communistes nos fiançailles si joyeuses. La liste pour récupérer votre véhicule lorsque vous le faite venir de France et aussi exhaustive qu'une inscription dans une fac française, en somme, un gros bordel maladroitement saupoudré de Bakchich en tout genre.
Une fois les problèmes plus ou moins réglés me voila parti en scooter avec mon guide Hassan. Ici la conduite n'a pas de commune mesure avec même les pires jours de la place de l'étoile à Paris ….Tout se fait à l'instinct et au klaxon. Je peux vous assurez que je n'étais pas vraiment fier sur ce minuscule scooter (sans casque car ce n'est pas obligatoire) bravant les degrés et les règles élémentaires de conduite. Une fois récupéré notre bon vieux 4*4 avec quelques pneus de secours en moins nous voilà partis vers l'assurance pour officialiser la venue du véhicule sur le territoire. Les taxes sont aussi courantes que les trous sur les routes. Bien sûr, devant ma conduite maîtrisée me voila alpagué par les perroquets c'est à dire la marée chaussée locale (a cause de leurs chemises colorées). Il me manqué donc cette bonne vielle vignette qui à disparue en France. Après avoir négocier avec le policeman, il ne voulais rien savoir ou si un petit billet de 5000 fdj aurait sûrement coupé court à notre contrôle mais rien à faire, m'estimant dans mon bon droit j'ai insister et c'est donc logiquement que nous avons fini au poste pour défaut de papier. Mon ami du jour Hassan, essayant tant bien que mal de s'arranger avec l'agent, une bonne heure de palabre plus tard et devant mon entêtement à ne rien vouloir céder le chef du commissariat à donc décider de me relâcher car il était de la même tribu que mon copilote du jour…… C'est comme ça, je crois qu'il faut en rire car on ne peut pas changer les us et coutumes ancrées comme elles le sont ici .J'ai donc attendu d'être à Djibouti pour finir au poste chose que je n'avais jamais testé jusqu'à lors dans notre bon vieux pays. Ce qu'il faut également savoir c'est que lorsqu'un un nouveau véhicule arrive ici et surtout un Lada niva avec des rubans sur les roues, il est donc repéré facilement et si on commence à payer des bakchichs dès le début, c'est le commencement d'un long calvaire…..car ils n'hésiteront pas à nous arrêter à la moindre intersection pour se remplir les poches avec de l'argent sale. Cela aurait d'ailleurs causé selon les rumeurs la dépression d'une femme de militaire qui se faisait tout le temps arrêter et du coup ne sortait plus de chez elle… On le fait également en France mais peut être plus intelligemment…..voir plus discrètement……….
Après cela, direction un vieux quartier au nom imprononçable pour changer les plaques ou les dromadaires squatter, coller à la voiture et ou les cabris venaient interrompre notre travail à coups de museaux ,fini le 29 et maintenant ma plaque Djiboutienne et mi-arabe mi-comme chez nous….
A y réfléchir de plus près je crois d'ailleurs que nous n'auront plus jamais la chance d'arborer fièrement notre légendaire 29 car la loi des départements arrive si je ne m'abuse le 1er juillet 2009…La fin d'une époque.
Au final j'ai donc récupéré le bolide en parfait état de marche avec tous les papiers nécessaires sans payer le moindre dessous de table….pas mal pour un novice !!!